De récentes analyses confirment un taux de pollution de l'air lotois qui chose incroyable offre des taux comparables à celui des zones urbaines.
Toutefois la nature des polluants diffère : ce sont surtout les pesticides volatils, le brûlage à l'air libre des déchets organiques et le chauffage au bois qui seraient en cause.
La plupart des douze réseaux de chaleur bois en service dans le Lot n'obéissent pas aux normes sanitaires attendues par l'ADEME ( seuil d'émission de 50mg/Nm3). L'OMS préconise 10mg/Nm3). Seules les chaudières collectives de Cahors et Lacapelle Marival sont équipées de filtres performants. Cajarc pour sa part ne possède aucune filtration alors qu'elle développe la même puissance que les deux précédentes et jouxte les écoles. Celle de Catus (voir photo) est située à proximité immédiate des écoles et non loin de l'EHPAD.
Ponctuellement, certains rejets industriels et agricoles dans l'atmosphère aggravent la situation...
Pour rappel, les mesures effectuées en 2012 par l'Observatoire Régional de l'Air de Midi-Pyrénées (ORAMIP) mettaient en évidence la présence de lindane dans la cour de récréation de l'école de Douelle. Ce pesticide à action rémanente est pourtant interdit depuis plusieurs années. Nul doute que la pollution est encore présente à ce jour...
En 2014 les relevés de qualité de l'air ont ciblé le secteur de Prayssac où les premiers résultats sont assez inquiétants. Nous attendons communication du rapport officiel final mais on peut déjà dire que la métropole toulousaine et la basse vallée du Lot subissent une pollution particulaire (particules fines contenues dans les fumées et rejets) identique.
On connaît désormais les conséquences sanitaires dramatiques pour les personnes soumises à cette exposition...