Le GADEL interpelle régulièrement les Services de l’État sur la nécessité de faire respecter le Plan biodiversité et la Loi Climat et Résilience sur le territoire du Lot.
Plaine de Labéradie (c) GADEL
La perspective des décrets d’application de ces textes et la période transitoire qui en découle génèrent sur notre territoire de graves atteintes à la biodiversité, une course à l’équipement outrancier et une surconsommation urbanistique de la part des porteurs de projets.
Ainsi, sur CAHORS, le Maire vient d’autoriser en cascade, concentrés sur un même secteur déjà saturé, divers Permis d’aménager et de construire d'importance. Il en va de même sur le Grand Figeac (Herbemols) ainsi que pour d'autres dossiers actuellement à l'étude ( lac du Tolerme, lotissement à Caillac sur l’ancien périmètre de protection de la source captée...).
Ces projets ont en commun une artificialisation importante de sols constitués de terres arables, boisées ou d’espaces naturels à protéger, ce avec toutes les conséquences qui en découlent.
A Cahors, après avoir saisi en vain les décideurs locaux (recours gracieux auprès du Maire) nous avons adressé un recours hiérarchique à Monsieur le Préfet du Lot regroupant ces dossiers sous l'intitulé "Sobriété foncière" afin de l'interpeller sur les enjeux globaux d'aménagement du territoire et l'importance de ses prérogatives de régulation et d'arbitrage en la matière.
Quoique le Tribunal Administratif ait donné raison à FNE et au GADEL sur le dossier Herbemols (Figeac) face au Préfet du Lot, celui-ci n'a pas pour autant infléchi ses positions sur les autres dossiers, ni modifié ses façons de procéder.
Ainsi, devant son silence face à notre interpellation, nous avons dû en référer aux ministères concernés. Le Préfet vient enfin de répondre - hors délais - au GADEL par un rejet de la requête !
Plusieurs enjeux s'entrechoquent derrière ce cas de figure : application des lois , vision de développement du territoire dont l'aspect économique prime malgré les urgences écologiques, lien entre les politiques locaux et l’État, lien entre les associations environnementales et l’État, respect de la démocratie locale... En l'état actuel et malgré la mobilisation citoyenne sur certains dossiers, difficile de se faire entendre de l'Etat s'il n'a pas l'oreille sensible !
Perspective : poursuivre nos actions et les faire connaître.