Partager cette page                                                   Imprimer cet article

Partager avec DeliciousPartager avec DiggPartager avec FacebookPartager avec Google PlusPartager avec StumbleuponPartager avec TechnoratiPartager avec Twitter Partager par mail Imprimer cet article
coquelicots   Stop pesticides ... Halte aux métabolites
  Les métabolites, qu'est-ce que c'est ?  
Après leur épandage, les pesticides se transforment au contact de l'eau, du sol, des plantes, sous l'effet du froid ou de la chaleur, etc ... Ce processus de dégradation produit de nouvelles molécules, les métabolites. Chaque pesticide génère ainsi entre 4 et 10 métabolites, tous différents les uns des autres.

 

  Pourquoi est-ce un problème
Ces métabolites s'infiltrent et s'accumulent dans notre eau. Or certains sont aussi toxiques, voire plus que les pesticides dont ils sont issus.

 

  Qu'en dit la loi ?
La loi ne fait pas de différence entre pesticide et métabolite : quand on distribue de l'eau potable au robinet, il ne faut pas dépasser 0,1 microgramme par litre par pesticide (ou métabolite) pris individuellement, et 0,5 microgramme par litre pour tous les pesticies (et métabolites) retrouvés. Au delà, on doit stopper la distribution ou obtenir une dérogation, et promettre une solution.

 

  Pourquoi ne les recherche-t-on pas ?
Les autorités sanitaires devraient rechercher non seulement les pesticides, mais aussi tous leurs métabolites. Et les additionner dans leurs calculs pour vérifier si les limites de qualité sont respectées. Dans le meilleur de cas, sont recherchés moins de dix métabolites sur des milliers possibles. Les chercher conduirait à les trouver et mettrait en dificulté les systèmes de distribution d'eau potable dans de nombreuses régions.

 

Que pouvons-nous faire ?

Informons et interpellons les responsables pour :

  • exiger unn inventaire des métabolites que produit chaque pesticide;
  • imposer des règles de transparence au moment de l'attribution d'autorisations de mise sur le marché;
  • établir un programme d'action permettant de savoir où l'eau dite potable dépasse, avec les métabolites, les normas légales.

 

Nous voulons des coquelicots

POUR L'ARRET DES PESTICIDES DE SYNTHESE

Télécharger le flyer

 

Signez et faites signer l'appel :

www.nousvoulonsdescoquelicots.org

 

Le GADEL a interrogé les Services de l'Etat sur le sujet, rappelant que la hausse de l'usage des pesticides est générale en France (+ 24% en 2018). De nouvelles interrogations se font jour notamment au sujet des fongicides SDHI, impactant les organismes à dose infinitésimale dès le stade foetal et suspectés d'être des déclencheurs de pathologies sévères : maladies neurologiques graves, tumeurs et autres cancers, encéphalopathies handicapantes, anomalies génétiques...

La transparence voudrait que l'Etat communique clairement sur le sujet.

Dans la même thématique sanitaire, on parle de plus en plus des "métabolites", dérivés de la dégradation des pesticides par l'eau, le sol, les plantes, le froid, la chaleur... Chaque pesticide générerait 4 à 10 métabolites, tous différents, qui diffusent dans le sol via les eaux susceptibles d'être consommées par les populations. Certains de ces avatars sont aussi (voire plus) toxiques que les poisons d'origine! Apparemment, la réglementation considère séparément pesticides et métabolites (dosage microgramme/litre différencié) alors qu'il serait logique de prendre en considération, lors des analyses, leur impact cumulé. En outre, dans le meilleur des cas, moins de 10 métabolites sont recherchés sur des centaines (voire des milliers) de possibles...

Il est donc souhaitable, si l'on veut réellement protéger sanitairement les populations :

  • de posséder un inventaire exhaustif des métabolites produits par chaque pesticide utilisé,
  • d'imposer des règles contraignantes de transparence au moment de l'attribution des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM),
  • d'établir un programme d'action permettant de savoir où, en intégrant les métabolites, l'eau "potable" dépasse les normes légales (qui ne sont pas des plus sévères...).

Enfin, quid des cocktails de molécules chimiques, sujet sur lequel l'Etat oublie de communiquer?

La DRAAF (direction régionale Agriculture, Alimentation, Forêts) a répondu avoir engagé un "travail d'analyse et de mise en perspective des données existantes pour permettre la mise en débat avec les partenaires". Une première information devrait nous parvenir à la rentrée...

"En même temps", le Ministre de l'agriculture entend déroger à l'interdiction de certains néonicotinoïdes "tueurs d'abeilles" pour traiter les semences de betterave sucrière! Ce qui amène les producteurs de maïs de réclamer le même assouplissement. Adieu abeilles ?