Révélation brutale : des enfants naissent sans bras ou sans mains dans diverses régions de France. Loire-Atlantique, Bretagne, Ain ont été touchés lors de la dernière décennie. Exposition aux pesticides ou à d'autres substances de synthèse ? Toute la transparence doit être faite par les pouvoirs publics.
Souvenons-nous … Les chercheurs alertent depuis belle lurette sur les malformations qui se développent dans le règne animal, notamment chez les batraciens, des anomalies surviennent chez des enfants d'agriculteurs (cas de sexes atrophiés), la montée de certains types de pathologies, cancers, maladies de Parkinson, troubles psychomoteurs de l'enfance, infertilités, malformations à la naissance... inquiète.
Tout récemment, le métam-sodium, substance active présente dans plusieurs pesticides a provoqué des intoxications dans le Maine et Loire. L'utilisation du produit a été suspendue.
Pour la deuxième fois cet automne, le 2 novembre dernier,, à l'appel de l'association « Nous voulons des coquelicots » (nousvoulonsdescoquelicots.org), de nombreux citoyens anonymes se sont réunis devant des centaines de Mairies françaises pour demander l'interdiction totale des pesticides de synthèse. Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans le LOT comme à Cahors (notre photo).
Quelques rappels alarmants sur les réalités de ces dernières années : présence d'atrazine dans des sources captées comme celle de Mauroux en Basse Vallée du Lot (captage Grenelle), de lindane respiré au quotidien à Douelle… Ces deux pesticides sont pourtant interdits depuis fort logtemps mais de caractère rémanent ! Mais encore, incroyable mais vrai, taux de particules fines dans l'air de Prayssac supérieur à celui relevé dans l'agglomération toulousaine !
Les services de l’État détiennent sur la situation sanitaire des informations qu'ils ne livrent qu'avec parcimonie : il faut lever l'omerta.
Partout perte de la biodiversité ordinaire, santé publique menacée : il est grand temps de s'indigner. Allons-nous attendre que des enfants lotois naissent sans membres pour réagir ?
Prochaines rencontres de protestation, chaque premier vendredi du mois devant un maximum de mairies; c'est un appel à une mobilisation générale.